Par Siméon Isako

Le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a chargé vendredi, quelques membres du gouvernement à travers leurs services spécialisés, sous la supervision du Premier ministre, de documenter les faits infractionnels sur l’ensemble du périmètre concernés de la zone de conflit de Kwamouth afin d’accélérer le rétablissement partout de l’ordre public, au cours de la 72ème réunion du conseil des ministres ténue en visioconférence. Le ministre de la Communication et médias, porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe qui a procédé à la lecture de ce compte rendu sur les antennes de la Radio télévision nationale congolaise (RTNC), a fait savoir que le Président de la République a chargé, à cet effet, le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières, la ministre d’État, ministre de la Justice et garde des sceaux et le ministre de la défense nationale de l’exécution de cette mesure, avant de souligner que le conflit Teke-Yaka qui dure depuis plus d’un mois dans le territoire de Kwamouth, a pris des proportions inquiétantes avec des pertes en vies humaines et matérielles.

Pour lui, cette situation inacceptable vient troubler la paix entre communautés qui ont toujours vécu en harmonie, précisant qu’au-delà des efforts louables déployés à la fois par les autorités provinciales et celles du gouvernement central, d’autres défis demeurent, notamment la sécurisation de la route nationale numéro 17. A cet effet, le Chef de l’Etat a lancé un vibrant appel au calme à l’ensemble de la population du grand Bandundu et à redoubler la vigilance afin de dénoncer tout acte susceptible d’exacerber le compte.

Le commandant suprême des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) a, en outre, encouragé le ministère des affaires sociales, action humanitaire et solidarité nationale d’activer rapidement un plan de gestion des flux migratoires à impacts sociaux comme réponse rapide et efficace pour une prise en charge d’urgence et a instruit le ministre des Affaires sociales de lancer sans délai une campagne de solidarité nationale en mettant à contribution la société civile pour la sensibilisation de la population à cultiver la paix dans ce coin de la République.