Quelle position le MLC et le Front pour le respect de la Constitution adopteront-ils en définitive au sujet de la mise en place du Bureau du CNSA ? Par la voix du sénateur Jacques Njoli, le parti de Jean Pierre Bemba ainsi que la plateforme politique à laquelle il appartient ont récusé lundi les nominations effectuées samedi, estimant que la personne de Olenghankoy désignée à la tête de l’institution jetait un « sérieux doute sur la volonté du président de la république à favoriser la cohésion nationale et à conduire le pays aux élections ».
Problème, autour du professeur Njoli, il n’y avait ni Ève Bazaïba, secrétaire générale du MLC, ni Fidèle Babala, le très influent haut cadre du parti. Normal, Bazaïba est absente de la capitale et au même moment, Babala était en réunion avec des membres de la Majorité présidentielle, a appris CAS-INFO.
D’après nos informations, la rencontre a eu lieu à l’Hôtel de la Cité du fleuve et a duré près de deux heures. Au tour de la table, Fidèle Babala, accompagné d’un membre du FRC, d’un côté, et de l’autre, Adolphe Lumanu et Geneviève Inagosi. Objectif, selon notre source, obtenir du MLC, son soutien au très contesté CNSA. Fidèle Babala répondra dans 24 heures le temps de consulter « les autres », ajoute notre interlocuteur.
En attendant, le communiqué lu par le sénateur Jacques Njoli est sans appel. Il affirme que le Front renonce au poste de vice-président et demande au peuple congolais de rester « vigilant et mobilisé » pour « défendre » la Constitution, la résolution 2348 du Conseil de sécurité de l’ONU et les acquis de l’accord de la Saint Sylvestre, et à la Ceni, de publier le calendrier électoral pour des élections au plus tard le 31 décembre 2017.