Par CAS-INFO
Azarias Ruberwa s’exprime au sujet de la marche appelée ce dimanche 31 décembre, par l’église catholique. « Comme chrétien », se présente le ministre chargé de la réforme institutionnelle, à un groupe de journalistes, qui l’a interrogé, samedi, à Kinshasa. Pour lui, rien ne justifie le choix d’aller dans la rue.
« L’essentiel de ce qui devait être fait pour être sûr que les élections auront lieu l’année prochaine est fait », a déclaré l’ancien vice-président de la république.
Azarias Ruberwa détaille en effet que le calendrier électoral qui existe désormais, l’église catholique l’a bien reçu. Mais aussi, les partis politiques, quelques soient leurs tendances y compris la communauté internationale. Tout le monde a pris acte, insiste-t-il.
« Désormais nous sommes liés par ce calendrier. Si le calendrier n’était pas là, ils pouvaient organiser cette marche. », souligne le ministre considéré comme l’une des personnalités les plus influentes du régime. Il a fait valoir les efforts fournis par le gouvernement, « qui dépense par mois plusieurs dizaines de millions de dollars qu’il remet à la CENI, pour lui permettre de fonctionner et de travailler pour organiser les élections ». Sans oublier la loi électorale, l’autre préalable à la tenue des élections, désormais promulguée par le chef de l’État.
« Si vous mettez tout cela ensemble, il n’y a pas de raison d’organiser ces marches, aux allures apocalyptiques », tranche Ruberwa. Pour lui, il peut y avoir d’autres raisons à l’organisation de cette manifestation. Il prévient à ce sujet que la constitution a prévu des dispositions, qui doivent être respectées.
« Je pense donc que la marche étant interdite, selon le communiqué du gouverneur qui a donné les raisons qui ne l’ont pas convaincues. Et pour éviter un désordre immense, si les personnes doivent sortir indistinctement de toutes les paroisses parsemées à travers Kinshasa, avec des militants des partis politiques, sans qu’il y ait canalisation, il faut craindre que le désordre puisse faire des victimes », a mise en garde l’ex vice-président, qui invite tous, à la sagesse, la paix et l’harmonie dans la société.