Par CAS-INFO

Alexis Tshiamala, Secrétaire national chargé de la mobilisation et propagande au sein du congrès national congolais (CNC), de l’autorité morale Pius MUABILU a dans une interview à la presse ce dimanche 22 août 2021 donné son point de vue sur le processus de désignation du nouveau président de la CENI.

Pour Alexis Tshiamala la première fois dans l’histoire de la RDC, les premières élections ont eu lieu en 2006 avec comme président de la CENI l’abbé Malu Malu contesté par l’église catholique, même chose pour les scrutins de 2011 avec le pasteur Ngoy Mulunda qui a aussi été réfuté par les catholiques, idem pour le 3e président l’abbé Malu Malu et le 4e Corneille Nangaa, pour le 5e président de la CENI, la composante confessions religieuses avait designée Ronsard Malonda, le PV a été validé par l’assemblée nationale et le président de la République Félix Antoine TSHISEKEDI ‘ avait refusé d’entériner.

Après son rappel historique, Alexis Tshiamala l’homme de ndundu kumpala a appelé l’église catholique a quitté la composante confessions religieuses.

« Actuellement après débat et délibération les chefs des confessions religieuses ne se sont pas accordés en se séparant en queue de poisson. L’église catholique et protestante se sont retirées pour dire qu’il y a eu pression du pouvoir pour que les 6 candidats choisissent Denis Kadima, candidat de l’église Kimbanguiste. Face à cette situation, je demande à l’église catholique de se retirer de la composante confessions religieuses pour garder sa dignité et le respect que personne ne peut ignorer parce qu’elle n’a jamais soutenue un candidat pour diriger la CENI« , a proposé Alexis Tshiamala en reconnaîssant les œuvres sociales que la grande église catholique à fait dans toute l’étendue de la République démocratique du Congo (les écoles, hôpitaux, orphelinats, routes, ponts etc….)

Cet analyste Politique suggère aussi que le processus électoral de 2023 soit placé sous tutelle du ministère de l’intérieur.

« Comme il est interdit 2 mandats de suite au président de la CENI, je demande au président de la République et à l’assemblée nationale de charger le vice premier ministre de l’intérieur et sécurité d’organiser les élections de 2023 pour ne pas perdre le temps« , a-t-il ajouté.

Les confessions religieuses ne s’entendent toujours pas à propos de la désignation du futur président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Jeudi 19 août, six des huit membres de cette plateforme ont déposé leur procès-verbal, avec le nom de leur candidat à l’Assemblée nationale. Une démarche que conteste les deux autres, dont l’Eglise catholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC).
Ces deux confessions religieuses attendent d’être reçues par le chef de l’État pour échanger avec lui sur de ce processus.