Par Siméon Isako

Le commissaire provincial de la Police, ville de Kinshasa, le général Sylvano Kasongo, a dans un communiqué rendu public ce 23 avril 2022, exprimé son constat sur la circulation des plusieurs images dans les réseaux sociaux montrant des hommes en uniforme brutalisant des manifestants qui se présentaient comme de l’ECIDé, manifestant devant le palais du peuple avec des armes blanches, en marge du débat général sur la loi électorale à l’assemblée nationale le vendredi 22 avril 2022.

« Cette manifestation ayant troublé l’ordre public, le commissariat provincial de la police est intervenu pour rétablir l’ordre et protéger les paisibles citoyens qui ont fait l’objet des menaces et agressions de la part des manifestants », lit-on dans le communiqué de Kasongo.

Toutefois, le commissaire provincial de la police « condamne fermement ces actes de brutalité si les images partagées dans les réseaux sociaux sont d’actualité ».

Il annonce qu’une enquête a été ouverte pour authentifier les images qui montrent les bavures policières ; Établir les responsabilités des ces actes répréhensibles et sanctionner le commandant de l’opération, les officiers et les policiers qui seraient auteurs des actes de brutalité contre les manifestants.

La PNC déplore le fait que le secrétaire général de l’ECIDé, Devos Kitoko, ait propagé une fausse information au sujet de la situation d’hier.

« Néanmoins, la police dément catégoriquement l’information mensongère distillée dans les réseaux sociaux par le secrétaire général de l’ECIDÉ, selon laquelle un militant de ce parti politique répondant au nom de Cédric MANGUNGU a été touché par balle à la cheville sur ordre d’un officier de la police », a martelé la Police.

Contrairement à Devos Kitoko, la PNC indique que l’infortuné a plutôt connu un accident de moto plusieurs jours avant la manifestation du 22 avril.

« Visiblement, le secrétaire général de l’ECIDÉ a publié la photo de Cédric MANGUNGU avec la cheville droite cassée dans le but de ternir l’image de la police nationale congolaise », conclut le commissaire divisionnaire adjoint de la Police.