Par Siméon Isako

Il a été présent aux travaux de la dixième session ordinaire de la Conférence des
ministres de l’Autorité du Lac Tanganyika, tenus à Bujumbura au Burundi le 08 décembre dernier.

Adrien Bokele Djema, ministre de pêche et élevage parce que c’est de lui qu’il s’agit a devant ses homologues et différentes délégations des pays membres de cette organisation, évoqué les difficultés aux quelles fait face le Lac Tanganyika actuellement mais aussi , il a martelé sur le bien fondé de coopérer étroitement entre les membres de l’ALT.

Il a invité ses pairs, les partenaires techniques et financiers à s’impliquer et à participer dans la gestion efficiente des ressources partagées du lac Tanganyika.

« La Conférence des Ministres de l’Autorité du Lac Tanganyika s’est tenue au moment où le Lac Tanganyika fait face à plusieurs défis, notamment la sédimentation, la pollution, la surpêche, les changements climatiques et les montées spectaculaires du niveau d’eau ainsi que les activités anthropiques qui constituent une menace pour la biodiversité, les vies humaines et des infrastructures« , avait-il fait savoir.

D’après le ministère de la pêche et élevage, la conférence des Ministre a identifié certaines priorités, entre autres, la dissémination de la charte portant mesure de la protection des ressources halieutiques, l’harmonisation des législations, l’élaboration d’un plan d’aménagement intégré du littoral et la mise en place d’un) programme de protection de l’environnement des lacs Tanganyika et Kivu ainsi de la Rivière Ruzizi dont les déversements affectent l’environnement du lac Tanganyika.

Toujours selon la presse du ministre Adrien Bokele, « La Conférence des Ministres a reconnu la nécessité pour les Etats contractants de la Convention sur la Gestion Durable du lac Tanganyika de mutualiser les efforts pour accompagner l’Autorité du Lac Tanganyika qui est l’agence de coordination des programmes exécutés dans le cadre de la gestion rationnelle du Lac Tanganyika« .

Les participants à ces travaux ont exprimé le voeu de « la durabilité des activités menées dans le lac et la croissance de l’économie bleue grâce à l’ouverture du corridor des transports dans les eaux intérieures« .

Conformément aux dispositions de la Convention sur la Gestion Durable du Lac Tanganyika, spécialement en son article 24, alinéa 1, signée entre les 4 pays riverains du Lac Tanganyika, à savoir : la République du Burundi, la République Démocratique du Congo, la République Unie de la Tanzanie et la République de la Zambie, il a été décidé que la République Démocratique du Congo abrite la onzième réunion de la Conférence des Ministres de l’Autorité du Lac Tanganyika.