Par Jean Pierre K
L’association Africaine des Droits de l’homme salue l’audit annoncé dans tous les ministères du gouvernement sortant.
Dans un courrier daté du 17 août, Justin Inzun Kakiak, administrateur général de l’agence nationale de renseignements (ANR), demande à l’inspecteur des finances de réaliser un audit sur les dépenses des ministères du gouvernement sortant dirigé par Bruno Tshibala.
Pour Jean Claude Katende, coordonnateur de l’ASADHO, l’initiative du patron de l’ANR devrait s’étendre également à la présidence de la République.
« Je pense que l’audit de la Présidence comme des autres ministères, comme cela a été demandé à l’Inspection générale des finances, rentre dans la vision du président Félix Tshisekedi qui lutte non seulement pour l’État de droit mais pour la bonne gouvernance », affirme JC. Katende.
L’audit demandé pour les ministres Tshibala couvre la période de janvier à ce jour. L’ANR évoque des « raisons impérieuses de sécurité d’État ».
M.Katende qui réclame la même chose pour la presidence de la République n’y trouve aucun inconvénient.
« C’est faisable parce que le président de la République, qui est à la tête de l’État, tient à la transparence et à la gestion saine de l’État », soutient -il.
Pour le militant droit de l’hommiste, « une telle approche va à l’avantage de la Présidence de la République et de toutes les institutions, qu’à la fin de cet audit, qu’on constate que les ministères et la Présidence de la République ont bien géré les fonds mis à leur disposition. Ça va être au crédit du président Félix Tshisekedi ».
Le patron de l’ASADHO estime qu’il est important de savoir comment la présidence a géré les fonds mis à sa disposition pendant ces sept derniers mois.
Selon nos informations, l’audit a bien commencé depuis la semaine dernière dans différents ministères. Un haut- cadre de l’ANR cité par Jeune Afrique a laissé entendre que la Presidence ne sera pas exclue.
« Nous y allons étape par étape « , avait-il confié.
Jean Claude Katende qui l’attend avec impatience espère qu’il n’y aura pas de blocage.
« Si nous constatons de l’opposition par rapport à cet audit, nous allons nous poser de questions », a-t-il prévenu.