Par Dieumerci Matondo
Ils ont été nombreux à suspendre, vendredi 01 décembre, leur participation aux travaux en cours relatifs à l’examen du projet de loi électorale à l’assemblée nationale. Dans ce camp, l’on estime que la présente loi est au profit de la majorité en défaveur de l’Opposition. Les députés de l’opposition craignent le pire à venir et s’opposent à l’élargissement des condamnations.
Parmi les cas de condamnations, il y a Jean-Pierre Bemba, Moise Katumbi et Franck Diongo. Pour l’Opposition ce texte risque de susciter une fraude électorale en élimant certains acteurs politiques de l’opposition.« Le premier blocage c’est l’exclusion de certaines catégories des congolais, qui ne pourront plus prendre part aux élections», constate Toussaint Alonga.
L’UNC, parti cher à Vital Kamerhe, avait, dès l’annonce de ces travaux appelé au boycotte de la présente loi électorale. Au sein même de la majorité présidentielle, quelques membres,selon des sources concordantes, ne semblent pas être favorables à ce projet de loi.
Toussaint Alonga, membre de la commission PAJ, considère que la démarche enclenchée par les acteurs politiques de la majorité n’est pas « démocratique ». Sur ce, poursuit-il « Les élections au Congo sont désormais une affaire de ceux qui ont l’argent ? », s’est-il interrogé ? Et il a ensuite ajouté que la machine à voter n’est pas la bienvenue parce que la majorité de congolais ne maitrise pas cette machine. Sinon « nous allons de contestation en contestation ».
Par des actions et des déclarations, l’Opposition se montre peu à peu uni. Un possible front commun est en vue.