Par Jean Pierre K
Le mouvement de libération du Congo (MLC) est l’un des partis d’ opposition les plus touchés par la vague d’invalidation qui secoue l’assemblée nationale. La cour constitutionnelle qui siège depuis plus de quatre mois en matière des contentieux électoraux a déjà invalidé huit (8) sur les vingt-deux (22) élus sur la liste du parti de l’opposant Jean Pierre Bemba, l’ex-célèbre détenu de la cour pénale internationale.
Au nombre d’élus obligés de quitter la chambre basse du parlement congolais, se trouvent notamment l’avocat Raphaël Kibuka, proclamé provisoirement élu par la commission électorale dans le district de Mont-Amba (Kinshasa).
L’avocat Bembiste qui avait battu une campagne dite à « l’américaine » n’a pas réussi à convaincre la haute cour, preuves à l’appui, qu’il avait bien mérité la confiance des habitants des commune de Lemba, Ngaba, Matete, Limeté et Kisenso, formant la circonscription électorale de Mont-Amba. M. Kibuka quitte l’assemblée nationale au profit de Madame Ingele, qui vient allonger la liste d’élus FCC à l’hémicycle.
La cour constitutionnelle se prononce depuis quelques jours sur les contentieux électoraux des élections législatives de décembre 2018. Plusieurs élus ont été déjà invalidés, la plupart sont de la coalition d’opposition Lamuka. Parmi ceux qui ne siégeront plus se trouvent notamment l’artiste musicien Jean Goubald Kalala, le journaliste Daniel Nsafu ou encore Chérubin Okende, porte-parole de Moise Katumbi.
En RDC, la cour constitutionnelle siège en dernier ressort, ses arrêts sont automatiquement exécutoires et ne font l’objet d’aucun recours.