Par Grevisse Tekilazaya
Le bureau de l’assemblée nationale a mis en place une commission spéciale pour étudier la question adressée par l’honorable Lokondo au premier ministre relative au projet de loi pour le budget 2018 . Cette commission n’a pas retenu des griefs qui pourraient entraîner la démission du chef du gouvernement. A la plénière de ce vendredi 24 novembre, l’auteur de l’interpellation a été privé de parole par le président de l’assemblée nationale, Aubin Minaku.
« La commission mise en place demande au premier ministre de respecter les lois des finances à l’avenir. Selon cette commission, les propos de Lokondo violaient l’article 126. Toute foois, Lokondo peut présider sans désemparer sa motion de défiance » fait savoir Toussaint Alonga, député national.
Jusque là, ce problème taraude les esprits d’une grande partie des députés au sein de cette chambre. Pour rappel, l’auteur de cette interpellation est membre de la majorité présidentielle. Dans quelques heures, l’ultimatum lancé contre le premier ministre va toucher à son terme.