Cela ressemble bien à un discours d’un homme qui s’apprête à prendre d’importantes responsabilités. À peine il a foulé le sol congolais à l’aéroport international de Ndjili, Raphael Katebe Katoto s’est montré offensif. Non pas contre ses désormais adversaires au sein du Rassemblement. Mais sur, déjà, les affaires du pays. « Qu’on ne se trompe pas de cible, notre objectif c’est d’aller à des solutions pour alléger la souffrance des Congolais, a-t-il confié à nos confrères de 7sur7.cd.
Candidat déclaré au poste du Premier ministre, l’homme d’affaires entend bien changer le cours du match sur le terrain et non plus en Europe d’où il tirait les ficelles. Pour lui, la mort d’Étienne Tshisekedi lui ouvre la possibilité de devenir calife à la place du Calife.
Le Rassemblement dans la tourmente
Le retour de Raphael Katebe Katoto au pays n’est pas du tout une bonne nouvelle pour le Rassemblement des forces de l’opposition déjà fragilisé par le décès de son chef de fil Étienne Tshisekedi. Frère ainé de l’opposant Moïse Katumbi lui même candidat à la présidentielle, Katebe Katoto vient bousculer le jeu. Il conteste, on le sait, l’unicité de candidature au poste de Premier ministre, pointe l’immaturité politique de Félix Tshisekedi derrière lequel la majorité des plateformes se sont déjà rangées. Bref, il vient jeter, encore un peu plus, le trouble, dans la famille Rassemblement déjà décapitée.
Vu sa puissance financière et sa détermination à « servir la nation » comme il le répète lui même depuis qu’il est entré dans la fronde, difficile de voir le milliardaire accepter de se faire dicter la marche à suivre. Ni par l’Alternance pour la République qui l’a suspendu, encore moins, le Rassemblement dont il a été l’un des maitres penseurs.
Pour le Rassemblement, la situation est d’autant plus compliquée qu’elle dépasse l’unique cas de Katebe Katoto. Alors que les ambitions ont explosé au sein de la plateforme où les candidats se bousculent pour briguer la présidence du Conseil National du Suivi de l’Accord. Martin Fayulu, Pierre Lumbi, Olengha Nkoy et Jean Bertrand Ewanga. Autant des poids lourds difficiles à départager sans faire des casses.
En tous cas, au Rassemblement, on marche sur des oeufs. Il faut être aveugle pour ne pas le voir. Les jours difficiles sont à la porte de la coalition la plus importante de l’opposition congolaise.
svp le Congo a besoin du calme est les emploie des jeunes parce que nous jeunes on a la rage de vous le politiques nous vivons dans notre pays comme le pays d’autrui SVP