Aaron Ross

Presque deux mois après le non renouvellement de l’accréditation de la journaliste de RFI à Kinshasa, Sonia Rolley, c’est autour du corresposant de Reuters en RDC d’être touché. Aaron Ross a quitté le pays jeudi soir, confie à CAS-INFO, Saleh Mwanamilongo, correspondant de Associated Press qui a parlé avec le reporter britannique avant que ce dernier ne prenne son vol. Un  départ causé par le non renouvellement de son visa par la Direction Générale des Migrations (DGM).

Pour le ministre de la Communication et des médias, il ne s’agit pas d’un refus. La DGM n’a tout simplement pas encore répondu à sa demande [de renouvellement], « Une commission ministérielle examine encore sa demande et au stade actuel, aucune décision n’a été prise », assure, à CAS-INFO, Lambert Mende qui ajoute que s’il y avait de refus, il communiquerait.

La situation ressemble comme une goutte d’eau à celle de sa collègue de RFI. Malgré la demande formulée 5 semaines avant l’expiration de son accréditation, suivie d’une lettre de la direction de la radio française, Sonia Rolley avait dû quitter le pays.

Aaron Ross, dont le visa expire très précisément ce samedi 5 Août 2017, s’est illustré ces dernières semaines par des révélations dans les dossiers sensibles touchant la famille présidentielle. C’est lui qui est à la base, en avril dernier, de la « bombe » sur l’affaire des passeports. Il risque, en cas de refus de renouveler son visa, de rejoindre la petite liste des journalistes ayant maille à partir avec l’immigration congolaise. Liste sur laquelle figure Sonia Rolley, mais aussi la chercheuse de Human Rights Watch, Ida Sawyer, déclarée persona non grata.



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