Par Siméon Isako
Le maire de la ville de Houston dans l’État de Texas (USA), Sylvester Turner, a devisé, jeudi 22 septembre 2022, avec les ministres africains en charge du pétrole et de l’énergie et les patrons des entreprises opérant dans le secteur. L’objectif a été de discuter sur l’avenir de l’exploitation de l’or noir dans le continent africain dans le cadre du sommet Houston Africa energy.
Au nombre des hôtes du maire de Houston, Didier Budimbu venu présenter les diverses opportunités de l’appel d’offres de 27 blocs pétroliers et 3 gaziers que la RDC a lancé les 27 et 28 juillet 2022.
Dans cette salle, les patrons des grandes sociétés américaines du secteur énergétique et les ministres africains étaient aussi présents.
La première journée de cette table ronde était axée sur l’avenir de l’énergie mondiale en Afrique avec la construction des infrastructures énergétiques du continent, mais aussi la possibilité d’y investir.
Bien plus, l’idée d’établir des joint- ventures entre les pays africains et certaines des principales entreprises énergétiques mondiales œuvrant dans le périmètre de Houston. Dans le souci de réaliser un véritable investissement dans l’avenir énergétique de l’Afrique.
L’occasion paraissait belle pour Didier Budimbu de présenter les nombreuses opportunités à investir en RDC à travers notamment l’appel d’offres précité.
Devant un parterre d’investisseurs américains du secteur énergétique présents, notamment Chevron, ExxonMobil, Kosmos, ConocoPhillips, CenterPoint, Shell, Calpine, Vaalco, KBR, Schlumberger, Halliburton, Baker Hughes, Shamaran et Air Liquid, ainsi que PortHouston, EXIM Bank, Université de Houston et Greater Houston Partnership.
Se réjouissant de ces échanges, le maire de Houston avait de bonnes raisons de penser que « ce sommet tient bien évidemment à établir des relations et des partenariats entre les pays africains et certaines principales sociétés énergétiques mondiales.
La démarche est bien claire : réaliser un véritable investissement dans l’avenir énergétique de l’Afrique.
Pas moins de 18 nations africaines prennent part à ce sommet à travers leurs représentants, essentiellement membres de gouvernement, outre de la RDC, du Botswana, du Burundi, du Congo Brazzaville, de l’Éthiopie, de la Guinée équatoriale, de la Gambie, du Ghana, de Madagascar, du Malawi, de la Namibie, du Niger (à la fois du Pétrole et de l’Énergie), du Sénégal, du Soudan du Sud, de la Tanzanie, de l’Ouganda et du Zimbabwe.