Lubaya, 3e dialogue

Le président de l’UDA originelle n’y va pas par 4 chemins. Le responsable de la crise actuelle porte un nom. C’est le Pouvoir, écrit le député de Kananga ce matin sur sa page Facebook dans un long réquisitoire où il dénonce le « rétropédalage » de la Majorité – dont les délégués avaient pourtant la caution morale de leur leader – face à l’accord de la Saint Sylvestre et la signature, après le décès d’Étienne Tshisekedi, de l’arrangement particulier « falsifié ».

« Face à cette situation, manifestation évidente de la mauvaise foi du pouvoir, négocier encore devient désormais inadmissible, sauf une reddition de ce dernier à la suite de la pression populaire. Il est aujourd’hui HORS de QUESTION de se mettre encore autour d’une table pour négocier un énième accord qui ne serait, dans ce pire cas, qu’un bail supplémentaire à l’actuel locataire du palais de la nation », prévient le chef de fil de l’UDA alors que la perspective des nouveaux pourparlers est de plus en plus évoquée.

Pour Claudel André Lubaya, il s’agit d’un piège, qui aura déjà été fatal pour la coalition de l’opposition lors des précédentes négociations.

« Le pouvoir en place s’étant sérieusement compromis dans des crimes de sang, crimes de guerre et crimes contre l’humanité du fait des violences à l’Est, au Katanga et au Kasaï, crimes qui lui attirent les foudres du monde entier, il devient indécent d’en faire un partenaire avec lequel on peut collaborer », cogne encore le député.

Pour cela, Claudel Lubaya exhorte le Rassemblement à se focaliser sur les seules dispositions de l’Accord relatives au retour à l’ordre constitutionnel normal à savoir : la tenue des élections avant ou au plus tard le 31 décembre 2017.