Par CAS-INFO

L’amnistie internationale réclame de l’actuel régime, la justice en faveur des victimes des répressions « systématiques et brutales des manifestations »
qui ont eut lieu dans le pays de 2015 à 2018 sous le règne de Joseph Kabila.

Cette organisation non gouvernementale internationale des droits humains, qui déplore les graves violations des droits de l’homme enregistrées pendant ce temps, révèle que 300 congolais ont perdu la vie dans ces événements malheureux.

« Selon l’ONU, 300 personnes ont perdu la vie au cours de ces affrontements. Les membres de l’opposition, victimes d’arrestations fréquentes, ont été pour la plupart contraints de fuir en exil, privés de la liberté de s’exprimer librement, plusieurs manifestations de masse ont été réprimées dans le sang et ont été déclarées interdites dans beaucoup de villes du pays », affirme le rapport de cette ONG.

Amnistie internationale, rappelle que les services internet et SMS avaient également été suspendus de façon à empêcher tout regroupement de l’opposition et de la société civile.

L’organisation qui estime que le parti présidentiel devra mettre en application ses promesses sur l’État de droit, compte sur un soutien massif pour pousser le président Tshisekedi à s’impliquer pour que justice soit faite en faveur des victimes.

« Le parti du président Tshisekedi, l’Udps, a au cours de 3 dernières décennies, fait campagne pour la justice et l’État de droit en RDC. Désormais aux commandes, il peut agir contre l’impunité en RDC », lance cette structure qui fait allusion à l’intervention du chef de l’État dans ce dossier.

« Joignez-vous à nous pour exiger que le président Tshisekedi veille à ce que les responsables présumés des crimes et autres violations graves des droits humains soient poursuivis. Les victimes et leurs familles doivent recevoir des réparations adéquates, et des mesures efficaces doivent être prises, pour prévenir toute répression violente contre des futures manifestations », conclut l’ONG Amnistie internationale