Par Siméon Isako
La session extraordinaire du Bureau politique du PPRD tenue 27 au 29 juin 2022, sous la conduite de Moïse Ekanga, délégué du Président national, Joseph Kabila a examiné plusieurs sujets qui font l’actualité dans le pays.
Avant d’aborder les questions liées au fonctionnement du pays, le Bureau politique du PPRD a d’abord analyser la marche de cette formation politique qui se prépare à organiser son Congrès « nonobstant les difficultés actuelles liées au secteur du transport aérien« .
Ensuite, les membres de cette structure du parti de Josep Kabila ont évalué sans complaisance la situation politique, sécuritaire, économique et social du pays.
Selon ces cadres du PPRD les différents secteurs de la vie en RDC deviennent à ce jour de plus en plus préoccupants.
Sur le plan politique, le Bureau Politique du PPRD a commencé par condamner ce qu’il qualifie de « l’instauration de la dictature manifestée par une désarticulation totale des Institutions de la République, au point de réduire à néant l’esprit de la Constitution du 18 Février 2006 telle que
modifiée à ce jour, qui a promu un équilibre institutionnel entre le Pouvoir exécutif, législatif et judiciaire« .
Dans le communiqué final signé par Patrick Nkanga, le Bureau politique, déplore selon lui, « une concentration totale et dangereuse de tous les Pouvoirs au sein d’une seule Institution, en l’occurrence le Président de la République, ce qui est de altérer notre Démocratie et son bon fonctionnement« .
Toujours dans ses conclusions, le Bureau Politique du PPRD dit avoir constaté « une dégradation de la situation sécuritaire dans notre pays et s’en dit fortement préoccupé« .
Tout en apportant son soutien sans faille aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo face aux forces négatives qui opèrent particulièrement dans l’Est du pays , le Parti de l’ancien chef de de l’État fonde une confiance totale en la capacité des Forces Armées à vaincre les forces négatives.
« Le Bureau Politique appelle le Gouvernement à considérer la question de la Défense Nationale comme une priorité des priorités et la prise en charge des déplacés internes, victimes de cette crise, en y consacrant des moyens
conséquents« , poursuit ce communiqué qui décrie « une résurgence globale des forces négatives, due notamment à certains choix hasardeux et à des options stratégiques inconséquentes du Pouvoir actuel qui menacent l’intégrité du
territoire national« .