Par Siméon Isako
Dans une mise au point parvenue à CAS-INFO, la société Minière de Kilo-Moto (Sokimo), est montée au créneau pour dénoncer ce qu’il qualifie de « campagne de diffusion des fausses informations autour des deux opérations qu’elle a initiées avec ses deux partenaires AJN Resources Inc et PIANETA Mining and Trading Sarl ».
Cette société de l’État congolaise qui répond à l’ONG ASADHO, dément les informations selon lesquelles, elle aurait procédé par ces opérations à des cessions illégales des titres miniers de la société à ces partenaires fictives les deux sociétés partenaires de la SOKIMO.
« Il n’est nullement question de cessions illégales des titres de la société à travers ces deux opérations (AJN Resources Inc et PIANETA Mining and Trading Sarl). Toutes ces opérations se sont faites de manière transparente pour les différentes parties ainsi que pour l’Etat congolais représenté par les deux tutelles (Ministère du Portefeuille et Ministère des Mines) », peut-on lire dans la mise au point de la direction générale de cette société.
Pour Sokimo, Il n’est pas aussi question de transfert d’actifs par un quelconque intermédiaire comme certaines sources le prétendent.
En ce qui concerne le partenariat avec AJN Resources Inc, la Direction Générale de SOKIMO affirme qu’elle s’était vue, « isolée du marché financier international pour diverses raisons à partir de 1986 et confrontée à la mauvaise performance de ses partenariats miniers », cette situation l’a amené à « lancer une nouvelle stratégie de financement consistant à l’option d’apporter un gisement minier certifié en bourse avec le concours d’une Entreprise d’Investissement, à l’instar des autres sociétés minières ».
A en croire, la direction générale, cette stratégie « devrait consister à introduire dans un premier temps un actif minier certifié de SOKIMO en bourse par l’entremise de la Société d’Investissement AJN Resources Inc. qui est une société anonyme avec SOKIMO comme actionnaire détenant 60 % des parts et représenté par deux administrateurs.
La Direction Générale de SOKIMO a pris cette initiative dans sa quête des pistes et solutions de relance des activités de la société ».
Quant au partenariat avec PIANETA Mining and Trading Sarl, la Sokimo indique qu’ elle « a signé avec PIANETA le contrat d’association pour la création d’une société commune en vue de l’exploitation du site de Zani-Kodo avant la récupération des titres miniers.
Selon la société Minière , « la due diligence a été bien conduite et jugée satisfaisante en fonction des garanties présentées par l’opérateur de premier rang, la société de droit canadien B2Gold, Pianeta Mining and Trading n’étant en fait que l’agent local établi en conformité avec la loi nationale.
« Pianeta n’a pas rempli ses obligations contractuelles, elle justifie son attitude par les raisons évidentes qui sont le cas de force majeure indiscutable suivant les termes du contrat d’association du fait de l’insécurité en Ituri », a ajouté la société Minière de Kilo-Moto.
« Cette situation a amené la SOKIMO a déclenché la procédure de résiliation de ce contrat. Vu les coûts que peuvent entrainer les procédures judiciaires de résiliation de contrat, on a estimé qu’un arrangement à l’amiable pour la récupération des titres était la solution idéales. La SKM est dans cette logique », conclut le document
Il y a quelques l’Asadho avait saisi le procureur général près la cour de cassation pour lui demander l’ouverture d’une information judiciaire au sujet de la cessation des propriétaires de la Sokimo à des entreprises jugées fictives en violation des lois du pays.