Par Marcel Kitamabala
La décision du Ministre des affaires étrangères de la RDC, Léonard She Okitundu ne cesse de susciter de vives réactions.
Quelques jours après les vagues de mobilisations dans le pays contre sa mesure controversée d’invalider le 16 octobre prochain, les passeports semi-biométriques en circulation, l’heure est enfin venue pour la diaspora congolaise de hausser le ton.
Selon les congolais vivant à l’étranger, cette décision leur est préjudiciable car ils seraient écartés des élections parce que privés de documents valides. C’est ce qu’a rapporté, ce jeudi 23 septembre, le coordonnateur de l’Union des Congolais de la diaspora, Guy Momat.
« Qu’adviendra il alors et quelle serait la position de ceux des nôtres de la diaspora qui ont droit au vote et qui se retrouveraient dans une situation où lorsque les opérations commencent, se retrouvent avec un document national qui a été déclaré, par le gouvernement, comme étant invalide ?», interroge-t-il
Le président de l’UCD a par la suite indiqué que la diaspora congolaise trouvait le délai de un mois, fixé par le ministère des Affaires étrangères très court, et qui risque de porter préjudice à l’application de la loi de janvier 2015.
«La loi qui a été votée au mois de janvier 2015 – la loi électorale – à son article 5 donne pour la première fois aux Congolais de l’étranger cette possibilité d’être enrôlés, d’être électeurs et éligibles», précise-t-il, tout en laissant entendre que la structure des Congolais de l’étranger promet de saisir la Cour constitutionnelle