Par Siméon Isako

Le tribunal de grande instance de Kinshasa près la cour d’appel de Gombe a renvoyé la cause sous examen au 25 mai. À l’issu d’environ deux heures d’audience à l’ouverture du procès, le président du tribunal s’est attardé à l’identification des accusés et leurs avocats. Le procureur général a également procédé à la lecture des accusations.

Vital Kamerhe, directeur de cabinet de Félix Tshisekedi a dans sa brève déposition insisté sur le fait qu’il n’a pas été seul à superviser les travaux des 100 jours.  « Je ne suis pas le seul superviseur, il y avait toute une équipe. Les 100 jours, c’est le programme du chef de l’État, nous n’avions pas de Premier ministre, je suis intervenu au nom du Président de la République pour que les travaux se fassent », a déclaré Vital Kamerhe. Il a nié tout contact avec son co-accusé, le libanais Jammal Samih dans le cadre de ce programme.

Même réaction du côté du patron de Samibo Congo, qui n’a pas reconnu avoir été en relation avec Vital Kamerhe en rapport avec le programme d’urgence de Tshisekedi.

Pour rappel, la République démocratique du Congo s’est constituée partie civile dans l’affaire qui l’oppose à Vital Kamrhe, directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi, Jammal Samih, patron de Samibo Congo et Jeannot Muhima afin d’arracher des dommages-intérêts à titre de réparation du préjudice causé par le détournement présumé.

les accusés sont poursuivis pour corruption et détournement des fonds destinés au programme des 100 jours du Chef de l’État. À Vital Kamerhe, particulièrement, il lui est reproché, outre le détournement présumé d’un peu plus d’un million de dollars, d’avoir usé de son influence et d’avoir distribué des cadeaux dans le cadre d’attribution des marchés. Les avocats de Vital Kamerhe et consorts ont de nouveau sollicité la remise en liberté provisoire de leurs clients. Vital Kamerhe le temps d’accéder au dossier. Une demande qui va être étudier en chambre de conseil, à huis-clos.