Par Siméon Isako
L’association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) a donné son avis ce samedi 31 juillet au sujet des graves divergences qui persistent entre les confessions religieuses quant à la désignation de leurs représentants à la CENI.
Dans sa communication, l’ACAJ déplore le comportement des princes de l’église qui risque de plonger le pays dans un glissement « inacceptable« .
« Pour l’avenir de la démocratie en RD Congo, L’acaj prévient que les églises, indistinctement, devraient se tenir prêtes à assumer toutes les responsabilités politiques et historiques en cas d’un éventuel et inacceptable glissement du calendrier électoral » a prévenu Georges Kapiamba, président de l’ACAJ.
Cette ONG de défense des droits de l’homme estime que rien ne justifie le manque de consensus entre églises.
« ceux qui prétendent être le phare de la société ne soient pas en mesure de s’accorder sur une question vitale« , a ajouté Kapiamba.
Les six confessions religieuses ont déposé les procès-verbaux de désignation de leurs choix pour le poste de président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et une place de membre à la plénière de ladite organisation.
La candidature de Denis Kadima a été maintenue en dépit de l’opposition des catholiques et des protestants. Selon la même source, c’est Roger Bimwala, le candidat porté par l’Armée du salut, qui est présenté par les six pour occuper une place de membre à la plénière de la CENI.