C’est ce vendredi que Moïse Katumbi va saisir le comité des Droits de l’Homme pour déposer une plainte contre l’État congolais. « Suite à l’acharnement continu du pouvoir congolais contre sa personne et ses proches », a justifié l’ex gouverneur en début de semaine.
Pour Olivier Kamitatu, il s’agit d’une démarche de justice. « Ce n’est pas seulement le cas de Katumbi seul qui nous concerne, mais des milliers des compatriotes qui exigent une justice qui soit indépendante et qui ne soit pas inféodée au pouvoir », a déclaré sur la Voix de l’Allemagne celui qui est devenu le porte-parole du candidat Katumbi.
Le comité des Droits de l’Homme n’a pas de décision contraignante à prendre contre des Etats souverains. Mais en optant pour ce choix, l’avocat de l’ancien gouverneur de l’ex Katanga Maitre Éric Dupond-Moretti veut certainement jouer la carte du symbole.
À travers son pacte international relatif aux droits civils et politiques dont il évalue régulièrement l’application par les États membres, l’organe des Nations-Unies veille, en effet, à ce que chaque État respecte plusieurs droits fondamentaux dont ceux relatifs à la liberté civile et politique, et fait part de ses préoccupations.
Faire interpeller le Gouvernement donc sur le dossier judiciaire de l’ancien gouverneur. Tel pourrait être l’objectif poursuivi à Genève par le candidat du G7.
Après les révélations de la juge Chantal Ramazani faisant état des pressions de sa hiérarchie pour condamner l’ancien gouverneur, et l’échec de la décrispation politique qu’était censé favoriser le dialogue de la Cenco, Moïse Katumbi ne se fait plus d’illusions. Il semble décidé désormais à saisir toutes les instances internationales possibles pour sauver sa cause.
Pour il ya pas des sanctions?c’est seulement pour les Africains et les Arabes,
Jamais un blanc peut vouloir la stabilité de l’Afrique.