Par Jean Pierre K
Ils refusent de se « faire marcher dessus », selon leurs propres termes.
Les députés validés en juin dernier par la cour constitutionnelle avant d’être invalidés deux semaines plus tard par la chambre spéciale de la même cour veulent bien faire entendre leurs voix.
Les 31 élus sont en ce moment dans la salle des congrès du palais du palais où doit s’ouvrir dans les prochaines minutes, la session extraordinaire qui a notamment pour point à l’ordre du jour, la validation des mandats des députés.
« Nous rejetons les arrêts de superposition de la chambre spéciale de la cour qui a violé la constitution et les lois du pays. Nous pensons que la présidente de l’assemblée nationale qui est juriste ne laissera pas passer cette monstruosité », à déclaré Louis D’Or Balekelayi, porte-parole du groupement.
Les 31 députés espèrent que leurs mandats seront validés pour qu’ils assistent régulièrement aux plénières.
« Si le mandat n’est pas validé, nous comprendrons que la République n’a pas besoin de nous et nous allons tirer toutes les conséquences », a indiqué pour sa part, l’avocat Jean Marie Kabengele Ilunga, coordonnateur du G31.
L’opposant considère que les derniers arrêts de la cour est une provocation contre la démocratie et le président Tshisekedi. Il appelle ce dernier à tout faire pour ne pas tomber dans le « piège » que les cinq juges de la chambre spéciale lui ont tenu.