Le chef de l’Etat a réaffirmé mercredi devant le Congrès sa volonté de conduire le pays aux élections.
« Je voudrai annoncer solennellement à notre peuple que les élections auront bel bien lieu », a déclaré Joseph Kabila avant d’ajouter : « que ceux qui en doutent encore soient rassurés, tout sera mis en œuvre pour atteindre cet objectif, conformément au calendrier qui sera fixé par la CENI ».
Mais alors que la résolution 2348 de l’ONU adoptée le 31 Mars dernier recommande à la Monusco de veiller à la mise en œuvre de l’accord de la Saint Sylvestre censé permettre au pays d’organiser les élections en décembre 2017, Joseph Kabila s’est montré particulièrement offensif contre les ingérences étrangères.
« Ce processus étant l’œuvre des Congolais, financé par les Congolais eux-mêmes, aucune ingérence étrangère ni dans son pilotage, moins encore dans son déroulement ne sera tolérée », a martelé le chef de l’État en plaidant une question de politique intérieure « relevant de la souveraineté nationale ».
Droit dans ses bottes Joseph Kabila a insisté qu’il s’agit d’un devoir, « celui de défendre l’indépendance et la souveraineté nationales, conformément à l’engagement pris devant notre peuple aux termes de notre engagement constitutionnel ».
Le Conseil de sécurité qui semble prêt, avec sa résolution, à venir fouiner dans les affaires électorales congolaises, est prévenu.