Le ton est ferme, la détermination d’en découdre aussi. Moïse Katumbi a réagi au dernier développement de la crise politique en RDC. Dans son message posté sur Twitter l’ancien gouverneur de l’ex province du Katanga a désigné les responsables de l’impasse politique constaté par les évêques de la Cenco : « Joseph Kabila et sa majorité qui veulent s’accrocher au pouvoir », écrit le candidat du G7 à la présidentielle.
« Nous avons le devoir de les en empêcher », enchaine l’opposant toujours contraint à l’exil. Mais pas de quoi entamer la détermination de M. Katumbi qui dénonce pèle mêle, la mauvaise foi, les basses et méprisables manœuvres du régime en place qui bloquent la mise en œuvre d’un accord qui aurait dû être historique pour la RD Congo et exemplaire pour le continent africain […] Seuls Joseph Kabila et sa majorité ne veulent pas l’appliquer. En bloquant la nomination du Premier ministre présenté par le Rassemblement conformément à l’accord, en refusant celle du Président du CNSA », déplore-t-il.
Par conséquent, Moïse Katumbi dresse un constat implacable : « Sans cette application, Joseph Kabila n’a plus sa place au Palais de la Nation », martèle l’opposant qui rappelle que le Rassemblement a accepté le maintien du chef de l’Etat à son poste pour éviter le chaos.
Moïse Katumbi appelle ainsi la population à rester mobilisée. À résister pour réclamer la mise en œuvre de l’accord de la Saint Sylvestre.
Aucun congolais, qu’il soit du pouvoir ou de l’opposition n’a jamais souhaité qu’un quelconque pays s’immisce dans les affaires intérieurs du Congo. C’est déjà assez que d’avoir été été esclaves, colonisés, dominés et de continuer à l’être.
Ce dont le congolais a besoin c’est des amitiés sincères, des solidarités opérantes et efficaces entre peuples pour le bien des congolais et des partenaires en vue de mettre en déroute toute velléité esclavagiste, colonialiste et d’imposture au Congo.
Pour atteindre son objectif, le congolais est déjà conscient de ce qu’il doit faire pour s’approprier son destin : maîtriser sont capital, la gestion de ses ressources. Cela demande que que nous maîtrisions la gestion de nos ressources humaines et non-humaines, matériel et non-matériel, financière et non-financière, morale et non-morale, etc.