C’était le plan de division entre les États-Unis et les autres membres du Conseil de sécurité des Nations-Unies. Depuis l’arrivée de l’administration Trump aux États-Unis, le gouvernement américain prône la réduction des fonds alloué aux missions de L’ONU à travers le monde.
La Monusco, plus grande opération de maintien de la paix dans le mode va donc être la première mission à subir la rigueur budgétaire de l’ère Trump.
Ainsi le Conseil de sécurité devra voter vendredi pour renouveler le mandat de l’opération chiffré à 1,2 milliard de dollars avec un plafond d’hommes limité à 16 215 au lieu de 19 815 actuellement, rapporte Reuters.
Margré l’insistance du Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres d’ajouter deux unités de police supplémentaires de l’ordre de 320 officiers, le conseil a accepté la demande de Washington de conserver le total actuel de 1 050 agents, selon le projet de résolution révélé par l’agence
Ce vote interviendra dans un contexte politique et sécuritaire tendu. Sur le plan politique, l’accord de la Saint Sylvestre sensé permettre au pays d’organiser les élections à la fin de l’année n’a pas abouti. Tandis qu’au Kasaï, des victimes se compte au quotidien dans les affrontements entre les forces de sécurités et la milice Kamwina Nsapu.
Au milieu de ces évènements deux agents de l’ONU ont été tués provocant un malaise entre les Nations unies et les autorités congolaises.