À la sortie de la plénière jeudi soir au centre interdiocésain, le vice-président de la Cenco s’est montré particulièrement peu rassurant. « D’ici samedi nous aurons le temps de faire notre constat si effectivement les gens sont de bonne foi pour qu’on termine dans le délai », a promis Mgr Fridolin Ambongo avant d’ajouter : « Si jusque samedi on termine et que nous nous rendons compte qu’il n’y a pas de bonne foi, nous en tirerons tous les conséquences », a mis en garde le prélat.
Ce jeudi, les composantes se sont mises d’accord sur la répartition des portefeuilles et il est question maintenant de la nomenclature des ministères, a confié, pour sa part, la secrétaire générale du MLC Ève Bazaïba, plutôt optimiste, mais qui en appelle à la compréhension des Congolais car, dit-elle, il s’agit d’une matière hautement politique qui nécessite de mettre d’accord différents partis.
D’après un dernier communiqué de la Cenco, la signature sur l’arrangement particulier doit, en principe, intervenir le lundi 27 Mars prochain. En mettant le cap le samedi, Mgr Ambongo cherche à accentuer la pression sur les négociateurs de tous bords.