Du haut de la tribune du conseil de sécurité des Nations unies, le président de la Conférence épiscopale nationale du Congo appelle à la mise en oeuvre rapide de l’accord de sortie de cris en RDC.
Signé le 31 décembre 2016, soit depuis bientôt 3 mois, le compromis politique n’a pas connu un début d’application. Marcel Utembi a dénoncé le manque de volonté politique dans les deux camps.
« L’intransigeance et le manque de volonté politique sont les principales causes du blocage », a-t-il déploré. Alors que les divergences sur le mode désignation du Premier ministre de Transition se radicalisent à Kinshasa.
« L’application de l’accord du 31 décembre 2016 dépendra de la volonté politique », a, d’ailleurs renchéri le chef de la Monusco, Maman Sidikou.
La Monusco pour laquelle la Cenco a plaidé le renouvellement du mandat ainsi la possibilité pour les casques bleus de la force onusienne d’intervenir.
Une demande qui fait échos à la situation dans l’espace Kasai qui s’empire avec le phénomène Kamwina Nsapu. « Une situation qui prend des proportions inquiétantes », a prévenu Mgr Marcel Utembi.
Il y a deux jours une équipe des journalistes a découvert 8 fosses communes à Tshimbulu dans lesquelles auraient été enterrées des victimes. Une accumulation de violences après la video de Mwanza Lomba et l’assassinat sans sommation des personnes présentées comme des miliciens du chef coutumier insurgé tué en Aout dernier.