L’annonce embarrasse tous les congolais. D’abord un communiqué, puis quelques duplex très brefs. Médard Kitakani, porte-parole de la Société nationale d’électricité (Snel) en République démocratique du Congo annonce la réduction de 50% de la fourniture d’énergie électrique sur l’ensemble du territoire national à partir du mois de juillet.
Argument avancé, la faible pluviométrie enregistrée cette année a réduit sensiblement le niveau sur le fleuve long de 2920 m qui alimente le barrage d’Inga, l’une des plus grandes centrales hydroélectriques d’Afrique.
Depuis lors, l’inquiétude a envahi la plus part des congolais déjà accablés par l’interminable délestage. Les industriels, operateurs économiques et ménagers, chacun se prépare au pire.