Par Siméon Isako
Les réactions ne cessent d’affluer après l’agression du président du Conseil de l’audiovisuel et de la communication, (CSAC), Christian Bosembe, à Paris le samedi.
Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, rassure que les autorités de la RDC vont travailler avec les autorités françaises pour la justice soit dite.
« Je condamne fermement l’agression dont il a été victime. Avec les autorités françaises, nous allons travailler pour que justice soit faite. La violence n’a aucune place en démocratie« , a-t-il écrit sur son compte twiter.
Se réunissant en urgence ce dimanche, le bureau du CSAC a également condamné cet acte et demandé au gouvernement français de s’impliquer pour l’arrestation des auteurs de cet acte.
« C’est à travers les réseaux sociaux, ce dimanche à 00h50 que le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication a suivi les images
inadmissibles de l’agression de son Président, Monsieur Christian Bosembe Lokando, hier soir à Paris, où il est depuis mardi 28 mars en mission officielle« , lit-on dans le communiqué du CSAC.
« Le Bureau élargi du CSAC condamne avec la dernière énergie cette agression barbare, ignoble et indescriptible organisée et exécutée par ceux qui se disent combattants ou bataillon front populaire, qui utilisent les méthodes des terroristes, et qui pour la plupart vivent irrégulière en France et dans d’autres pays de l’Europe occidentale« , écrit le CSAC.
Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication qui a déjà « porté plainte contre ce réseau violent, demande aux autorités françaises d’assurer plus de protection aux hauts responsables de la République qui séjournent en mission officielle dans ce territoire hospitalier, de
rechercher activement, d’arrêter, de juger, et de sanctionner sévèrement, jusqu’au refoulement de ces professionnels du chaos qui ne sont pas à leur premier forfait », indique cette institution d’appui à la démocratie.
Pour elle, « C’est au prix de la réparation holistique de l’opprobre subie que le CSAC évaluera la bonne foi des autorités françaises« .