Par Siméon Isako
Des rumeurs qui faisaient grand bruit en RDC sur un appui présumé de l’Ouganda aux rebelles du M23 qui se sont emparés de la cité de Bunagana, Ntamungenga, et bien d’autres villages deviennent de plus en plus des faits réels.
Dans un article de presse publié ce mercredi 14 décembre 2022, le média français d’investigation « Africa Intelligence » fait savoir que « L’armée du président ougandais, Yoweri Museveni, est soupçonnée par le groupe des experts des Nations unies et les services de renseignement congolais d’avoir facilité les mouvements du M23 sur son sol« .
Plus loin dans colonnes, ce quotidien promet de publier le rapport du panel onusien.
Le porte-parole adjoint du gouvernement rwandais, Alain Mukuralinda qui intervenait à l’émission « Appel sur l’actualité » sur les antennes de la Radio France Internationale (RFI) le 23 juin dernier avait affirmé à vive voix que la faction du M23 qui avait trouvé refuge au Rwanda après sa défaite a été désarmée et placée à plus de 200 kilomètres de la frontière de la RDC.
Le porte-parole adjoint du gouvernement rwandais avait par ailleurs, accusé l’Ouganda d’avoir servi de base arrière aux rebelles du M23 qui ont refait surface vers la fin 2021.
« On sait très bien que le M23 a été défait en 2013. Il y’a une partie qui est partie en Ouganda et ceux qui sont venus au Rwanda , qui ont été désarmés et placés à plus de 200 km de la frontière congolaise . Aujourd’hui ceux qui ont repris les armes, ils sont venus de l’Ouganda . Pourquoi on en parle pas ? Mais on est entrain de dire que ceux sont là sont soutenus par le Rwanda parce que aujourd’hui ils parlent Kinyarwanda ? Les rebelles qui ont repris les armes sont venus de l’Ouganda. Je l’affirme, il n’y a même pas à hésiter », affirmait Alain Mukuralinda, porte-parole adjoint du gouvernement rwandais.