Par Siméon Isako
Au cours d’un point de presse tenu le mardi à Kinshasa, Patrick Muyaya, porte parole du gouvernement a fait savoir que la RDC considère qu’il est « hors de question » de discuter avec les rebelles du M23 tant qu’ils ne se seraient pas retirés des zones qu’ils occupent dans l’Est.
« Les conditions sont connues: vous vous retirez des localités occupées et à ce moment-là, on fait le point pour voir comment vous intégrer dans le processus tel que c’était prévu au départ« , a déclaré Muyaya.
Dans ses propos Muyaya a rappelé que lors des discussions de Nairobi débuté en avril, tout le monde était d’accord pour qu’il y ait « un dialogue avec les groupes armés » mais le
ce processus n’a pas continué Parce qu’ « un groupe, pendant qu’on était déjà en train de discuter, voulait recourir à la violence, sous instigation rwandaise« , dit Muyaya.
« Vous ne pouvez pas penser venir dialoguer en causant le désastre humanitaire qui est en cours, en occasionnant des bombardements des écoles« , a-t-il dénoncé.
Pour le porte-parole du gouvernement de RDC, c’est aussi pour ces raisons que l’EAC a décidé de créer une force régionale, en cours de déploiement à Goma, « avec une misssion dissuasive, pour ceux qui auront refusé de rejoindre le processus politique ».
Une nouvelle session de discussions de paix avait été annoncée par l’EAC pour le 21 novembre à Nairobi, mais n’a pas encore démarré.
« Je pense qu’elles vont débuter le 27″, a déclaré Patrick Muyaya, en évoquant des « soucis logistiques notamment en termes de déplacement de certains chefs des groupes armés« .