Par Siméon Isako
Le président de la RDC a porté la voix de son pays le mardi 20 septembre au 77 ème sommet de l’ONU.
Félix Tshisekedi qui a pris le gros de son temps pour évoquer la situation d’insécurité qui se vit à l’Est, a pour la énième fois dénonce l’implication du Rwanda qui tient à déstabiliser la RDC.
« Nous, Peuple congolais, sommes décidés, cette fois-ci, à mettre définitivement fin à l’insécurité à l’Est de notre pays, quoi qu’il en coûte. L’heure a sonné de casser à jamais le cycle infernal de la violence à l’Est de la RDC pour stabiliser la région des Grands Lacs afin de tirer le plus grand bénéfice de ses potentialités économiques ainsi que de sa riche biodiversité pour sauver l’humanité face aux changements climatiques».
Plus loin dans son speach, le chef de l’État congolais a indiqué que les congolais et ses dirigeants sont déterminés de «défendre toujours jusqu’au sacrifice suprême l’intégrité territoriale, l’indépendance et la souveraineté de leur pays, dans le respect du droit international et des engagements pris au sein des organisations internationales dont il est membre ».
Dans son discours, Tshisekedi qui a fait savoir que son peuple demande aux Nations Unies, à l’Union Africaine, aux Communautés régionales africaines et aux partenaires de la RDC de « ne plus se fier aux dénégations éhontées des autorités rwandaises et de contribuer plutôt au rétablissement de la sécurité, à la construction d’une paix durable et à la création des conditions nécessaires à une coopération fructueuse dans la région des Grands Lacs pour le bien de tous », reconnaît l’implication de ces organisations pour juguler cette crise récurrente.
« Le peuple congolais leur en est reconnaissant et s’incline devant le sacrifice des vaillants soldats de la paix qui ont perdu leur vie au front de la défense des idéaux de paix et de justice. Cependant, en dépit des efforts internes inlassables, de la présence militaire massive de l’ONU au Congo et de son soutien diplomatique pendant 23 ans, le mal sécuritaire continue à ronger mon pays », s’est indigné Félix Tshisekedi.
Il fait remarquer que la crise sécuritaire aigue qui dure depuis plus de 20 ans à l’Est de la RDC est causée principalement par «les convoitises que suscitent ses fabuleuses richesses naturelles et les ambitions de puissance de certains de ses voisins», a-t-il rappelé.