Par Siméon Isako
L’ancien président intérimaire de l’UDPS et premier vice président de l’Assemblée nationale a de nouveau communiquer sur son actuel statut d’opposant au régime Tshisekedi.
A travers son compte Twitter officiel, Jean Marc Kabund s’est montré une fois de plus hostile au pouvoir de Félix Tshisekedi qui selon lui fait reculer la démocratie.
Cette prise de position du président de l’alliance pour le changement est motivée par sa désapprobation face à la procédure utilisée par le Bureau de l’Assemblée nationale pour son audition dans l’affaire en cours d’instruction en justice.
« Ce scandale est sans doute la preuve que les institutions sont instrumentalisées pour servir des intérêts mesquins d’un camp politique. Face à ce recul éhonté de la démocratie, combattre le régime Tshisekedi devient pour moi une nécessité absolue, quel qu’en soit le prix à payer » , a-t-il écrit.
Jean-Marc Kabund s’est étonné de la démarche du Procureur général près la Cour de cassation demandant au président de l’Assemblée Nationale la levée de ses immunités parlementaires. Le député de la circonscription de Mont-Amba a saisi, pour ce faire, Christophe Mboso le 3 août.
“Honorable Président, comment le
Procureur Général, qui m’a entendu dans la procédure d’instruction le 28 juillet 2022 sur base du réquisitoire N° RMP.V/0100/PGCCAS/2022/USE du 26 Juillet 2022, et m’a reconvoqué le 09 août 2022, pouvait-il vous saisir pour demander l’autorisation des poursuites et de la levée de mes immunités par son réquisitoire n° 4375/RMP.V/0100/PGCCAS/USE/2022 du 29 juillet 2022, soit 1 jour après ma première comparution, alors que l’instruction du dossier est en cours, si on s’en tient au mandat de comparution émis le 02 août 2022« , a écrit JM Kabund dans sa correspondance à Christophe Mboso.
Jean-Marc Kabund a dans sa correspondance invité Christophe Mboso à « surseoir à cette démarche jusqu’à la clôture de l’instruction judiciaire du dossier car j’aimerais avoir un procès équitable« .