Par Siméon Isako
António Guterres, Secrétaire Général de l’ONU, condamne l’attaque qualifiée « meurtrière » contre les casques bleus de la Monusco le 26 juillet dernier, à Goma et Butembo, dans la province du Nord-Kivu.
Dans un communiqué publié ce mercredi 27 juillet, ce dernier invite les autorités congolaises à enquêter sur ces incidents et à traduire sans délai leurs responsables en justice.
« Le secrétaire général condamne aussi fermement les violences qui ont visé plusieurs bases des Nations-Unies dans la province du Nord-Kivu depuis le 25 juillet, au cours desquelles des individus et des groupes sont entrés de force dans les bases et se sont livrés au pillage et à la destruction des biens des Nations-Unies, tout en pillant et en incendiant des résidences du personnel des Nations-Unies », lit-on dans ce communiqué.
Guterres qui a déploré la perte en vie humaine, a réitéré l’engagement de la MONUSCO à travailler avec les autorités congolaises pour enquêter sur ces incidents.
« Le secrétaire général rappelle aussi l’accord sur le statut des forces conclu entre les Nations Unies et le gouvernement de la République démocratique du Congo, qui garantit l’inviolabilité des locaux des Nations-Unies. Il souligne que toute attaque dirigée contre les casques bleus des Nations-Unies peut constituer un crime de guerre et appelle les autorités congolaises à enquêter sur ces incidents et à traduire rapidement les responsables en justice», ajoute ce document.
Le chef de l’ONU réaffirme l’attachement des Nations-Unies à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité, et à l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo.
Plus de 15 personnes on trouvé la mort et plus de 50 blessées lors de ces manifestations organisées à travers la province du Nord-Kivu, pour exiger le départ de la MONUSCO, accusée d’inefficacité face aux tueries de civils.