Par Siméon Isako
Dans une interview accordée ce lundi 23 mai 2022 à CAS-INFO, Maître Bazin Mpembe, coordonnateur de la dynamique le changement c’est maintenant et secrétaire national adjoint en charge de la stratégie à l’AFDC-A de Bahati Lukwebo, s’est exprimé sur le congrès qui devrait être organisée ce jour pour la désignation du juge à la cour constitutionnelle dans le quota du parlement.
Ce dernier qui déclare que Christophe Mboso est à la base de ce congrès raté, insiste sur le fait que le sénat est dans le droit d’envoyer un remplaçant du juge Mungulu et non l’assemblée nationale.
« La dernière désignation a été opérée par les 2 bureaux de l’Assemblée Nationale et du Sénat de commun accord sous la présidence respective de Aubin Minaku pour l’Assemblée nationale et Léon Kengo Wa Dondo pour le sénat: 2 juges par l’Assemblée et 1 juge par le Senat. Le choix de l’ Assemblée s’était porté sur Bokona et Mavungu, et le Sénat avait désigné Mungulu. Le candidat du Sénat étant décédé, il appartient au seul sénat de pourvoir à son remplacement selon toute logique, afin de garder l’équilibre institutionnel », a-t-il rapporté les propos de du sénateur Édouard Mokolo wa Mpombo.
Et d’ajouter « Pour des raisons de justice, d’équité, et de complémentarité, l’ Assemblée nationale ne peut revendiquer ce droit et cette prérogative de remplacement par sénat de son candidat décédé ! Sinon nous aurons tous les 3 juges actuels exclusivement désignés par la seule Assemblée Nationale pour compte de notre Parlement bicaméral« .
Pour lui qui martèle sur les dires du sénateur, « les deux chambres du parlement qui ne sont pas des rivales doivent être complémentaires et solidaires d un même corps,car elles sont le Pouvoir législatif« .
Et de conclure, « aller outre cette logique va créer un précédent fâcheux ».
Le Sénat avait déjà porté son choix sur le sénateur Louis Mbonga à travers une résolution prise lors de sa plénière dernière et le caucus des parlementaires du Grand Équateur réunis, dimanche dernier, (sur initiative du président Mboso, à en croire une source parlementaire), a porté son choix sur Léon Mondole.