Après avoir rencontré le président sud-africain Jacob Zuma, Félix Tshisekedi a envoyé samedi à Kinshasa une nouvelle « carte postale ». Sur un nouveau cliché que CAS-INFO s’est procuré, on le voit pauser aux côtés de l’ancien président Thabo Mbeki. En plein débat sur la nomination du nouveau Premier ministre, poste pour lequel il est le grand favori, le fils d’Étienne Tshisekedi prend de la hauteur et bâtit, loin du tourbillon kinois, sa stature internationale
« Conclusion rapide de l’accord »
Pendant ce temps les appels se multiplient en direction de la classe politique congolaise en vue de l’application dans l’urgence de l’accord de la Saint Sylvestre. C’est le cas des ministres des affaires étrangères de la SADC qui ont encouragé, vendredi, les parties congolaises à mettre en œuvre le compromis, et en particulier la nomination du Premier ministre et du président du Conseil National du Suivi de l’Accord.
Dans un communiqué ce samedi, le Conseil de sécurité des Nations unies a appelé le chef de l’État Joseph Kabila, la Majorité ainsi que l’opposition congolaise à redoubler leurs efforts en vue de la conclusion rapide des négociations en cours sur l’arrangement particulier.
Ce concert d’appels internationaux intervient au lendemain de la confirmation par les évêques de la Cenco de la lettre laissée par Étienne Tshisekedi et dans laquelle tout porte à croire qu’il a désigné son fils pour diriger le prochain gouvernement de transition.
Soutenu par la quasi totalité des plateformes du Rassemblement, Félix Tshisekedi a compris que c’était peut-être le moment d’activer le front diplomatique.