Par Siméon Isako
Dans le cadre du Mois de Mars dédié à la femme, la Première Dame de la République Denise Nyakeru Tshisekedi a parrainé, une matinée d’échanges et de partage d’expériences à l’intention de la police, du réseau des ONG de la réforme du secteur de sécurité qui militent en faveur de l’égalité des sexes, aux personnels du SE/CSRP aux étudiantes de l’institut fa
cultaire des sciences de l information et de la communication à l’Hôtel ROYAL.
Une matinée organisée par le Secrétariat Exécutif du Comité de Suivi de la Réforme vviP) avec la Police Nationale Congolaise/PNC et en collaboration avec la Composante Police MONUSCO (UNPOL).
Aux cours de cette matinée d’échange, il a été question d’une réflexion sur les problèmes à régler et les possibilités à exploiter pour parvenir à l’égalité des sexes et à ľautonomisation des femmes dans le secteur de la sécurité.
La 9ème édition de la célébration de la Journée internationale des droits des femmes 2022 du Secrétariat Exécutif du CSRP s’est adressée aux of tiers de la PNC, aux of fiers de l’UNPOL, aux femmes du réseau des ONG de la réforme du secteur de sécurité qui militent en faveur de l’égalité des sexes ainsi qu’au personnel du SE/CSRP et aux étudiantes de l’IFASIC, af in de réféchir comment la Réforme de la Police peut aider à éliminer les obstacles et à accélérer le progrès vers l’égalité des sexes, encourager le recrutement des jeunes universitaires femmes à intégrer la Police nationale.
Trois temps forts ont caractérisé cette cérémonie : les discours of tiels, les exposés pédagogiques et le débat.
Dans son mot prononcé à cette occasion, la Distinguée Première Dame a souligné l’importance des programmes axés sur la sensibilisation aux VSBG, l’autonomisation des femmes, des flles et des survivantes, et la mise en place de plaidoyers en leur faveur. Des actions qui doivent être acco
mpagnés d’une forte mobilisation des hommes en général et de jeunes garçons en particulier, car ils sont souvent cités comme ceux qui commettent ces violences et/ou en sont parfois des victi
mes.
L’épouse du chef de l’État note que, dans bien des contextes, les hommes sont en position de pouvoir et d’inf Luence, sur le plan culturel, politique et au sein des cultes. Elle suggère la participation
active de ces derniers dans ce processus, pour promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes.
Elle a aussi sensibilisé les autorités policières et militaires pour qu’elles assurent une présence féminine dans les postes de commandement tant de la Police que de l’Armée et pour qu’elles envis
agent le déploiement des femmes dans les opérations qui se déroulent dans les zones de confits. Cela, dans l’hypothèse qu’elles participeront ef tacement à une meilleure prévention des conflits et à la lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre voire, à une meilleure défense des droits de la femme et des enfants. Pour elle, ceci n’est possible que si les femmes elles-mêmes comprennent qu’elles ont en elles des compétences, du patriotisme et des capacités pour servir le pays dans la police et si elles acceptent de se faire recruter et former, car les expériences d’autres
pays ont prouvé à suf fance que plus les femmes ne sont impliquées, mieux leurs droits ont été pris en compte.
C’est donc dans ce contexte que la Première Dame a décidé de parrainer cette initiative du Secrétariat Exécutif du CSRP qui offre une tribune de réf Exions et d’échanges non seulement sur les co
ntributions des unes, les questionnements et besoins des autres, mais aussi sur les priorités relatives à la promotion des droits de la femme et à la lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre.
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Daniel Aselo Okito, a dans son allocution rassuré qu’il faisait siennes les préoccupations de la Première Dame et a promis d’y veiller particulièrement. Il a tenu à rappeler que dès la conceptualisation de la Réforme de la Police Nationale congolaise, la thématique Genre au sein de celle-ci a toujours occupé une place de choix. C’est dans ce cadre que le SE/CSRP, après un état de lieu y relatif, a conçu la stratégie d’intégration du genre au sein de
la PNC.