Par Siméon Isako
La rentrée parlementaire pour la session ordinaire de mars 2022 a eu lieu ce mardi 15 mars, conformément aux dispositions des articles 115 de la Constitution et 64 de son règlement intérieur.
Évoquant la question électorale dans son discours d’ouverture, Mboso s’est dit conscient du fait que les Congolais attendent des élus un agenda législatif susceptible de lever les obstacles juridiques à la tenue d’élections prévues en 2023.
Dans son adresse, le président de l’assemblée nationale qui a pris l’engagement de soumettre à la plénière
« l’examen avec diligence des textes ayant trait aux réformes électorales en vue d’offrir au pays un processus électoral libre, inclusif, et transparent et de respecter le délai constitutionnel », a plaidé pour que cette loi qui sera soumise à l’examen ait des dispositions susceptibles de promouvoir plus de transparence et d’inclusivité et d’encourager une large participation des femmes et des jeunes au prochain cycle électoral, étant donné que ces deux catégories représentent près de 70% du corps électoral.
Mais, avant l’ouverture de la session, Christophe Mboso, a échangé avec les élus du peuple de retour des vacances parlementaires.
De ces échanges, il ressort que le débat politique tel qu’il est mené actuellement au parlement est loin d’aborder les préoccupations des Congolais, car les congolais attendent de leurs élus l’examen et l’adoption des lois et le contrôle parlementaire sur des sujets qui ont un impact réel sur leur vécu quotidien, leur sécurité et leur social.
« En effet, nos compatriotes dont la grande majorité est encore confrontée aux besoins existentiels, se préoccupent plus des problèmes liés à la santé, à l’éducation, à la sécurité, à la qualité des infrastructures de base, à la sécurité alimentaire, à l’accès à l’eau potable et à l’électricité, au respect des droits humains et à la corruption », a dit Mboso N’kodia Pwanga.