Par Siméon Isako
La session de mars qualifiée de tous les enjeux a débuté ce mardi 15 mars 2022 à l’Assemblée nationale et au sénat.
A la chambre basse, Christophe Mboso a dans son son discours inaugural soulevé la question de l’indépendance de la CENI.
Il a également rappelle le rôle que devrait jouer toutes les institutions afin d’avoir les élections dans le délai prévu par la loi.
« Sur le plan politique, le débat politique reste focalisé sur la Feuille de route du processus électoral 2021-2027, telle que publiée le 3 février 2022 par la Commission Electorale Nationale Indépendante ainsi que les contraintes sécuritaires, financières et techniques y afférentes qui risquent de porter un coup au calendrier du prochain cycle électoral prévu en 2023. Sans doute, ce débat risque de s’inviter à l’Assemblée nationale où seront examinés au cours de cette session, d’une part, la proposition de loi modifiant et complétant la Loi électorale et, d’autre part, le rapport annuel de la CENI en application de l’article 28 de sa loi organique. Eu égard aux impératifs qui entourent la tenue d’un processus électoral crédible et apaisé, j’exhorte les institutions et autres structures au respect de l’autonomie administrative et financière que la loi organique confère à la CENI et de contribuer aux efforts tendant à lever tout obstacle sécuritaire et financier susceptible d’avoir un impact sur l’organisation du processus électoral« , a indiqué Christophe Mboso.
Sur le plan social, le speaker de l’assemblée nationale a encouragé le gouvernement à procéder au « paiement des arriérés de frais pour le TENAFEP 2019-2020 et
2020-2021 dont les prestataires attendent impatiemment au risque d’hypothéquer les épreuves de l’année en cours, et au paiement du deuxième palier et de Nouvelles unités de
l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique…« .
Au chapitre sanitaire, Mboso a salué les mesures prises par le Gouvernement dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Il a aussi encouragé la population à continuer à observer
les gestes barrières en vue de contenir la propagation de la
Covid-19.
« Je saisis cette occasion pour attirer l’attention du Gouvernement sur le fait que la gestion de la Covid-19 ne doit nullement occulter les mesures nécessaires à prendre pour éradiquer les autres maladies émergentes en République Démocratique du Congo« , a rappelé Mboso.