Par Siméon Isako
Dans sa dernière sortie médiatique du lundi 14 mars, le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, s’est exprimé sur le foisonnement des stations-service qui ont érigées un peu partout, parfois aux mépris des normes.
Le ministre des Hydrocarbures a signifié que le ministère dont il a la charge n’a nullement les compétences d’attribuer les permis de bâtir. Ce qui, à l’évidence, relève d’un tout autre ministère. Dans ses attributions le ministère des Hydrocarbures a entre autres obligations d’octroyer plutôt le permis de commercialisation des produits pétroliers.
Soucieux d’y mettre le holà Didier Budimbu, décide de ne plus renouveller les permis de commercialisation de certaines sociétés, dont celles mises en cause dans ce cas précis.
Évoquant la question des actifs récupérés auprès de Dan Getler, le membre du gouvernement a fait savoir que « c’est la République à travers son ministère qui avait en premier lieu traduit en justice le Gerteler dont l’entreprise détenait les permis du bloc 1 et 2 du Graben Albertine« .
Face à la probabilité d’un procès qui allait s’éterniser, a indiqué Budimbu, la République a consenti un arrangement en lieu et place d’une potentielle action judiciaire interminable.
Le ministre a affirmé que l’issue de ces arrangements sera profitable évidemment au secteur des hydrocarbures.
A la question « du flou persistant » sur l’enveloppe accordé au territoire de Muanda provenant des fonds reçus de Perenco, le patron des Hydrocarbures a tenu à préciser que ce fonds (d’un montant de 10 millions USD tel que prevu et décidé en conseil des ministres) est encore logé au trésor public, dans l’attente de l’installation du comité de gestion qui devra être mis sur pied cette semaine.
Ces 10 millions USD rétrocédés à la cité balnéaire devraient être injectés aux projets de développement de ce territoire, selon ce qui a été établi lors de la dernière table ronde de Muanda.