Par Siméon Isako
L’une des recommandations de la table ronde inclusive tenue en octobre dernier était de créer une commission ad hoc multi-sectorielle sous les auspices du Président de la République et sous la coordination du Bureau du conjoint du Chef de l’Etat, avec la participation effective des survivants, des membres de la société civile, des experts en réparation et autres experts thématiques chargés d’étudier et de suivre les questions relatives à l’implémentation du Fond national de réparation ainsi que les questions connexes à l’élaboration de la politique nationale de réparation telles que formulées au cours de ces assises.
Une rencontre a donc eu lieu vendredi avec tous les membres de la commission ad hoc, sous la présidence du Directeur de cabinet du Chef de l’État pour réfléchir autour des objectifs, du fonctionnement et de la création de la loi qui va accompagner ce fond.
A l’issue de cette réunion, trois sous-commissions ont été créées avec chacune une thématique à savoir :
La loi, le fonctionnement et les sources de financement.
La commission ad hoc a six (6) mois pour terminer ce travail.
Ces avancées qui posent les jalons d’un tournant non seulement historique mais aussi décisif de la RDC en rapport avec les victimes des violences sexuelles, est une satisfaction pour la Première Dame de la République qui en est l’initiatrice mais surtout pour les survivantes qui, leur espoir, voit enfin le bout du tunnel.