Par Siméon Isako
L’annonce de la démission du premier vice-président de l’Assemblée nationale, Jean Marc Kabund, continue de faire jaser. Au sein de la majorité Union Sacrée, un grand nombre de députés et une partie des cadres et combattants de l’UDPS s’y opposent. Dans l’entourage du principal intéressé, certains estiment que le tonitruant président intérimaire du parti présidentiel « a atteint un point de non retour vis-à-vis de l’option qu’il a levée. »
« Rien n’a évolué jusque là, le président Kabund maintient sa décision malgré le refus des services de l’Assemblée Nationale de recevoir officiellement sa lettre. Il sait que cette décision enchante certains caciques de l’UDPS du sillage du Chef de l’État. Conscient de cela, il est prêt à affronter les tortures voire faire la prison car cela arrivera, il le sait bien. Ce qui est vrai est qu’à ce stade il y a moins de chance qu’il change de décision«
Le vendredi après midi, Christophe Mboso N’kodia, Président de l’Assemblée nationale et plusieurs militants de l’UDPS étaient à la résidence de Jean Marc Kabund pour tenter de le faire changer d’avis. Il a ensuite mis en garde ses propres services du Palais du Peuple.
« Tout celui qui va réceptionner la lettre de la démission de Jean Marc Kabund perdra son boulot », a prévenu Mboso à ses collaborateurs.
D’après plusieurs sources, Jean Marc Kabund a réservé une suite de non recevoir à ces multiples demandes. Difficile toutefois de savoir ce qui se trame en coulisses alors que tous les projecteurs restent braqués sur l’homme de Kingabwa.