Par Siméon Isako
Plébiscité meilleur organe de contrôle de la gestion des finances publiques en RDC, depuis quelques semaines, l’IGF est desailée petit à petit à la suite de son intervention jugée « peu professionnelle » dans l’affaire Congo hold-up et révélations faite par le ministre de l’EPST, Tony Mwaba sur l’affaire Veridos, dont le chef des services Alingete a été cité.
En dehors de ces dossiers, l’affaire Matata Ponyo, Eteni Longondo et consorts ont « entaché » un tout petit peu l’image de cet organe technique.
Face à ces faits, « le doute s’est installé sur sa gestion au quotidien surtout dans l’action de contrôle de ses inspecteurs« , estiment plusieurs observateurs.
Dans cette même logique, l’organisation citoyenne, l’Observatoire de la dépense publique (ODEP) a recommandé à la Cour des comptes d’auditer l’Inspection générale des finances. Cet organe privé qualifié par d’autres de « politisé » veut que ce travail se fasse avec l’appui du FMI pour juger la qualité, la rigueur et les capacités dans la gestion de ce service rattaché à la présidence.
Dans ses recommandations, l’ODEP indique que pour garantir le meilleur fonctionnement de la Cour des comptes, il faut l’organisation urgente de la prestation de serment des magistrats de cette juridiction.
« Nous demandons au gouvernement de doter la Cour des comptes des moyens importants de même niveau que l’IGF pour sa redynamisation et amorcer l’installation des bureaux en provinces », indique-t-on dans un communiqué.
Cependant, l’ODEP fait savoir qu’il suit avec satisfaction la publication des rapports de la Cour des comptes sur le contrôle de l’exécution de la loi de finances 2018, 2019, 2020, la vérification financière et de conformité de la gestion des fonds alloués à la riposte contre le Covid-19.