Par Siméon Isako
Le discours du Chef de l’Etat sur l’état de la Nation a été interprété de diverses manières ce lundi 13 décembre par la classe politique congolaise.
Patrick Eshiba, président de la ligue des jeunes du congrès national congolais (CNC) salue l’engagement réitéré par Félix Tshisekedi de respecter la constitution, restaurer davantage l’autorité de l’État, œuvrer pour satisfaire aux besoins des congolais, mettre fin à l’insécurité, mettre sur pied un mécanisme de la santé universelle et développer des territoires.
« Le chef de l’État , Félix Tshisekedi, a fait un discours responsable qui retrace un bilan positif de ses 3 ans de magistrature » a lâché au micro de CAS-INFO Patrick Eshiba, président de la ligue des jeunes du CNC de Pius Muabilu.
Il a salué la constance de Tshisekedi, qui a réitéré son engagement à respecter la constitution de la RDC en organisant les élections dans le délai et s’assurer de l’exécution d’une justice distributive.
« Je suis très satisfait du discours du chef de l’Etat que je divise en plusieurs parties : la première partie était le discours bilan. Un bilan positif à 65 % de la gouvernance de Félix Tshisekedi depuis 2019 jusque 2021. Concernant la 2ème partie de ce discours qui était axée sur les élections, le président de la République a confirmé que le cap vers les élections de 2023 ne va pas changer».
Et d’ajouter « J’ai retenu la volonté affichée du président de consolider l’Etat des droits. Il veut une justice distributive. Pas d’injustice. En tout cas, je salue cette volonté du président de la République de sanctionner les magistrats qui ne disent pas le véritable droit », a martelé Eshiba.
Le N°1 de la jeunesse du CNC salue également l’engagement de l’autorité morale de l’Union sacrée de continuer à se battre pour que le peuple congolais trouve satisfaction à ses besoins sur plusieurs plans notamment alimentaire, électrique, desserte en eau potable etc.
Ce dernier, appelle à son tour l’opposition à envoyer leurs délégués à la CENI pour que l’actuel bureau affiche complet car le train des élections est déjà en marche.