Par Siméon Isako
Dans une mise au point faite ce mercredi 17 Novembre 2021, la délégation syndicale de l’agence congolaise des grands travaux (ACGT) dément les informations faisant étant de détournement et dégradation des agents par l’actuel directeur général.
Toutefois, elle fustige le fait que Rachel Buhanda, conseillère au sein de cette organisation ait tenu des propos non conforme à la vérité sur les antennes de TOP CONGO FM.
« De prime à bord, dès notre prise de connaissance de l’ajustement des salaires de nos collègues aux classes d’emplois qui leurs ont été attribués depuis 2016, nous nous sommes sentis concernés et ne sommes pas restés indifférents, vu la lésion des camarades au regard de leurs droits acquis« , lit-on dans ce communiqué officiel signé par Daniel Nzila, président, Charly Tabu , vice-président, Fanfan Bilonda , secrétaire et Yvette Sifa, Trésorière.
Et de poursuivre « Prenant la mesure de nos responsabilités les représentants de travailleurs, nous avons entamés dès le jour suivant des discussions avec l’employeur, autour de la problématique des droits acquis. Ces échanges nous ont permis d’attirer l’attention de l’employeur sur cette question très délicate, surtout au plan social. Le débat à avancé jusqu’au point où l’employeur a instruit la Direction Administrative et Juridique, de lui en faire un état de lieu, en vue d’une régularisation rapide. C’est donc, en marge de nos efforts et sans avoir chercher un concensus du bureau, que le camarade Rachel s’est prononcé« .
Ces membres de la délégation syndicale précisent que « cette approche n’est pas conforme aux dispositions du code du travail en son article 264, qui spécifie les missions d’un délégué syndical, les voies et la procédure légale de recours en vue de la résolution d’un conflit de travail« .
Ils poursuivent que « notre camarade, tout en jouissant de tous ses droits de délégué syndical, a émis un avis qui ne relève que de son opinion personnelle et ne représente nullement la position du bureau de la délégation syndicale de l’Agence Congolaise de Grands Travaux« .
« De surcroît, en sa qualité de conseillère au sein du bureau, elle n’a pas qualité d’être le porte parole, elle pêche ainsi délibérément contre les dispositions de notre règlement intérieur, le président du bureau étant le porte-parole pouvant engager officiellement le bureau de la délégation syndicale« , conclu le document parvenu à CAS-INFO.