Par Siméon Isako
Elles étaient une fois de plus ce samedi 09 octobre devant la presse pour faire le point sur l’évolution de la situation lié à la désignation du président et leur délégué au Bureau de la CENI.
Les six confessions ont à nouveau décrié le jeu de manque de transparence auquel joue le groupe de deux confessions religieuses.
Au cours de leur conférence de presse tenue au siège de la Commission d’intégrité et de médiation électorale (CIME), le groupe de Dodo Kamba a révélé selon lui, des « contre-vérités » évoquées par la CENCO et l’ECC dans le rapport publié jeudi dernier sur l’échec du processus de désignation des animateurs de la Commission électorale nationale indépendante.
« Il a été reproché au candidat Denis Kadima des considérations liées à l’éthique. Cette dernière pour un individu est son attachement aux valeurs de foi et de religion. Est-ce que vous avez pu vérifier que Dénis Kadima est un athée ? Il n’est pas un croyant ? », s’est interrogé Idriss Katenga, secrétaire général de la COMICO.
Pour les six confessions, la CENCO et l’ECC n’ont pas des preuves pour démontrer que le chef de l’État est de mèche avec Denis Kadima.
« Tout ce qu’on raconte au sujet de Denis Kadima ce sont des accolades ; un conseiller du Chef de l’Etat a dit, tel a dit cela,… Est-ce que vous avez des preuves qu’il y a une connexion entre le candidat et celui-là? », a-t-il ajouté tout en insistant sur le fait les catholiques et les protestants ont des problèmes contre Félix Tshisekedi.
« Visiblement on sent que la CENCO et l’ECC ont des problèmes particuliers contre le Président de la République. Au lieu de régler les comptes avec le Président de la République, elles préfèrent un raccourci, et le raccourci c’est Denis Kadima », ont conclu les six confessions religieuses.