Par CAS-INFO
La désignation du nouveau président de la centrale électorale connaît un frein depuis des mois suite au désaccord entre les confessions religieuses.
Alors qu’un camp composé de six confessions religieuses mené par Dodo Kamba porte Denis Kadima comme le choix judicieux de tous, un autre composé de deux autres confessions religieuses dont , l’église protestante et catholique, s’oppose au choix de ceux qui sont majoritaires.
Le désaccord bloque ainsi le processus pour entériner le choix opéré par les six confessions religieuses.
Face à cette confusion, les voix s’élèvent pour exhorter les princes des églises à qui la tâche est confiée à privilégier l’intérêt commun de la république au détriment de leurs motivations qui bloquent le processus.
Dans cette logique, s’inscrit le Congrès National Congolais ( CNC ) parti cher au ministre de l’urbanisme et habitat, Pius Muabilu. son porte parole Celé Kanangila invite les chefs religieux à privilégier l’intérêt du peuple.
Il pense que la solution à ce désaccord ne peut être trouvée que dans le respect des textes qui régissent la sous composante Confessions religieuses.
Celé Kanangila demande aux chefs religieux à mettre de l’eau dans leur vin afin de ne pas risquer d’endosser l’entière responsabilité au cas où les élections ne se tenaient pas dans le délai prévu.
« Pour nous, l’organisation des élections dans la paix la plus totale est d’une grande importance, chacun doit alors jouer son rôle pour qu’on y arrive« , a t-il dit.
Pour lui, « Le processus est bloqué au niveau des confessions religieuses, alors nous ne voulons pas que les gens accusent le chef d’État qui a démontré sa ferme volonté d’organiser ces élections dans le délai », a t-il ajouté.
Le porte parole du CNC a recommande aux chefs religieux de mettre de côté leurs divergences et privilégier l’intérêt général.