Par Siméon Isako
Jean Thierry Monsenepwo, président de la ligue des jeunes de la CCU, s’est prononcé ce week-end sur le sujet lié à la désignation des nouveaux animateurs de la commission électorale nationale indépendante.
Ce cadre de La CCU qui a déclaré qu’ « il y a une once de mauvaise foi manifeste de la part de la CENCO« , déplore que le seul forfait de Denis Kadima est d’appartenir à la même zone linguistique que le chef de l’État.
« Dans ce contexte précis une confession religieuse étant égale à une voix. En quoi celle des uns est prépondérante par rapport à d’autres ?« , s’interroge Jean Thierry Monsenepwo qui indique que la CENCO a soutenu un candidat qui malheureusement, au premier tour, a été balayé car il a été démontré clairement, « qu’il a été sur la liste d’un des candidats à la députation nationale de Lamuka. Donc, cela a entaché la neutralité requise pour tout prétendant à la présidence de la CENI« .
Et d’insister « Denis Kadima n’a eu de péché, aux yeux de l’ECC et l’église catholique que d’être de la même province que le chef de l’État Félix Tshisekedi. Ce qui n’est nullement un élément majeur pour écarter un postulant. Et à eux, préconise-t-il, de donner formellement la preuve de sa réelle proximité tribale ou politique avec le président de la République« .
Ce nouveau allié au chef de l’État s’interroge sur le fait de savoir pour en absence du consensus « le vote n’était pas organisé« .
Au sujet des menaces et intimidations évoquées les confessions religieuses, le président de la ligue des jeunes de la CCU estime qu’ « il y a ambiguïté dans ce disent les religieux catholiques«