Par Siméon Isako

L’artiste musicien et membre du regroupement politique AFDC-A de Bahati Lukwebo s’est exprimé ce vendredi 30 juillet sur les deux années passées au pouvoir par le président Félix Tshisekedi.

Durant son intervention dans le magazine Bosolo Na Politik diffusée ce même jour sur Bosolo TV, le nouveau collaborateur de Bahati Lukwebo a jugé de « négatif » le bilan de Félix Tshisekedi.

« Le bilan est négatif et on a qu’à regarder la situation actuelle de notre pays . Même ses collaborateurs les savent mieux que moi. Et étant vrai citoyen , le bilan positif signifie qu’on a recouvré le développement, la paix et la sécurité, mais ce n’est pas le cas et tant qu’on restera dans une situation d’instabilité, le bilan du président sera toujours pour moi négatif », a déclaré Koffi Olomide.

Contrairement à la lecture de Koffi Olomide, le SG de l’UDPS avait qualifié de positif, il y a quelques jours le bilan de Tshisekedi.

« Les deux premières années, nous avons géré ensemble avec le FCC, nous sommes tous comptables (ndlr, devant le peuple). Les trois dernières années, puisque chez nous il n’y aura pas de glissement, nous serons comptables avec nos amis d’Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, de MLC de Jean-Pierre Bemba, de l’AFDC de Bahati, de l’UNC de Vital Kamerhe. C’est-à-dire que pour son premier mandat, le chef de l’Etat a partagé son pouvoir avec tout ce monde-là. Ça ne sert à rien qu’on vous dise qu’on a échoué parce que dans tous les ministères il n’y a pas que les membres de l’UDPS (…) au bureau du Sénat, d’ailleurs, nous n’avons personne. Pour les gens qui disent que l’UDPS a détruit ce pays, sachez que l’UDPS n’a pas mis en place sa politique pour ce pays », a dit Kabuya, s’adressant aux militants du parti.

Pour Augustin Kabuya, l’UDPS doit être jugée après 2023 quand, croit-il, Tshisekedi sera en train de réaliser son deuxième mandat tout en ayant la majorité au Parlement.

« Les gens vont juger l’UDPS après 2023 pendant que le Chef de l’Etat sera en train de faire son deuxième mandat puisqu’en ce moment nous serons majoritaires au Parlement. C’est le moment de commencer à vous expliquer ces choses-là », avait-il ajouté.