Par Siméon Isako
Dans un communiqué rendu public ce mardi 27 juillet, l’UDPS est montée au créneau pour dénoncer la position prise par les confessions religieuses lors de leur déclaration de la semaine dernière en rapport avec les futures élections.
Selon le numéro deux du parti présidentiel, les princes de l’église se sont évertués à violer le droit du peuple congolais au sujet du droit de vote.
« LUdps/Tshisekedi dénonce et condamne la dangereuse prise de position des représentants des confessions religieuses, qui dans leur communiqué du 23 juillet 2021, se sont résolus manifestement, par le truchement de leur candidat futur président de la CENI, à la mise en place d’un processus électoral qui devrait obligatoirement imposer l’alternance au pouvoir en 2023″, a écrit Augustin Kabuya.
L’UDPS qui appelle la population à la vigilance et à rester mobilisée, déplore le deviationnisme qui caractérise les confessions religieuses.
« Le fait pour les représentants des confessions religieuses de déclarer au point 5 de leur communiqué que les élections de 2023 n’auraient pour finalité absolue que d’arriver à l’alternance constitue, d’abord, un éloignement par rapport à l’objet de leur mandat consistant à proposer un ou des candidat (s) Président (s) de la CENI à entériner par l’Assemblée Nationale et, ensuite, une usurpation du droit du peuple souverain à se choisir ses propres dirigeants, en même temps qu’un déni du droit constitutionnel d’un Président en plein mandat de briguer un second mandat selon l’article 70 de notre Constitution« .
La semaine dernière les responsables des confessions religieuses avaient dénoncé la pression et intimidations provenant des personnalités et à l’occasion souhaitaient voir une alternance démocratique à l’issue des élections de 2023.